Selon les proches du parti PS Imberakuri, ce jeudi 14 octobre 2010, Me Bernard Ntaganda a été conduit au Centre Hospitalier de Kigali, CHK, avant 16h heure locale, par les autorités de la prison où il est détenu pour avoir organisé une manifestation interdite.
Les proches de cet opposant, président fondateur de PS Imberakuri, ont pu l’apercevoir et remarquer qu’il arrivait à parler. Mais plus tard dans la soirée il a été conduit aux soins intensifs de l’Hopital Roi Fayçal, le plus équipé du pays. Depuis lors personne n’a pu le voir.
C’est une situation d’autant plus inquiétante que les proches avaient été empêchés de le voir depuis deux semaines. Entre temps Me Ntaganda avaient entamé une grève de la fin. Le mardi 12 octobre, il avait été sorti de la prison et ramené le lendemain matin. Personne n’a pu savoir où il avait été emmené. Il aurait été torturé toute la journée du samedi 2 octobre 2010, par des policiers lui reprochant d’avoir fêté en prison la sortie, le 1er octobre 2010, du rapport de l’ONU sur les crimes commis en RD Congo.
Ce rapport démontre que l’armée rwandaise (Armée Patriotique Rwandaise, APR) est responsable de pillages de mines congolais, des viols et des massacres qui, selon les experts l’ayant produit, pourraient être qualifiés de génocide contre le groupe ethnique Hutu. Avec ces atrocités, l’APR a fait directement ou indirectement près de 5 millions de victimes en majorité Congolaises.