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RDC : Regain de violences préélectorales au Katanga

RDC : Regain de violences préélectorales au Katanga

Plusieurs personnes blessées et de nombreux dégâts matériels signalés. C’est le bilan des
affrontements entre les militants de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec, un
parti allié à la Majorité présidentielle) et ceux de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social
(UDPS) de l’opposant Etienne Tshisekedi le samedi 06 novembre à Lubumbashi, chef lieu de
la province du Katanga. C’est le deuxième affrontement entre les deux partis rivaux depuis le
début de la campagne le 28 octobre dernier.
La tension est montée d’un cran le samedi à Lubumbashi, chef lieu de la province de Katanga.
D’après la radio Okapi, les militants de l’UNAFEC ont attaqué une caravane de campagne de l’udps
au moment où elle passait devant les bureaux de l’UNAFEC. Déjà la veille, les deux partis rivaux
s’étaient affrontés à coup de machettes, couteaux et gourdins lors du lancement de la campagne
électorale de l’UNAFEC à Lubumbashi.
Les deux partis s’accusent mutuellement. Les responsables de l’UDPS ont indiqué qu’un membre du
parti a été tué et trois de leurs véhicules incendiés. Ceux de l’UNAFEC ont affirmé que les militants de
l’UDPS ont saccagé la permanence de leur parti. Le bilan officiel est de plusieurs personnes blessées
et des nombreux dégâts matériels.
Ce regain de violences inquiète au plus haut point les autorités provinciales, principalement Moise
Katumbi le gouverneur de province. Ce dernier a condamné fermement ces violences qui nuisent à
la bonne avancée du processus électoral. Le gouverneur du katanga appelle les partisans de deux
partis à la tolérance et demande aux responsables de ces deux formations politiques de sensibiliser
leurs partisans pour éviter des soulèvements pendant la campagne électorale. M. katumbi a aussi
insisté sur le fait que tout le monde était libre de battre campagne à n’importe quel endroit pourvu que
le calme règne. Ces affrontements témoignent de la réelle tension dans le pays à moins d’un mois des
élections présidentielle et législatives du 28 novembre.
Cynthia Bashizi

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