BRUXELLES 24/01 (BELGA) – Le ministre des Affaires étrangères, Steven Vanackere, a exprimé lundi l’espoir que les prochaines élections générales en République démocratique du Congo (RDC) soient l’occasion pour les responsables politiques élus en 2006-2007, lors du précédent cycle électoral, de « rendre des comptes » à la population.
« Le défi suivant (en RDC) – après la transformation de l’ex-Mission de l’ONU (MONUC) en Mission pour la stabilisation du pays (Monusco) – est désormais celui de l’organisation des prochaine élections, tant présidentielle que parlementaires et locales », a-t-il affirmé à quelque 130 ambassadeurs et chefs de poste rappelés à Bruxelles pour les « journées de contact diplomatiques » annuelles.
« A mes yeux, ces élections ne doivent pas uniquement être un exercice en termes de légitimité (des élus), elles doivent également servir à obliger les responsables à rendre des comptes », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie belge a rappelé qu’il avait axé, en septembre dernier, son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU sur la nécessité pour les dirigeants de l’ensemble du monde à faire davantage preuve de « responsabilité » et d’obligation de rendre compte de leurs actions afin de favoriser une meilleure « gouvernance mondiale ».
Le parlement congolais vient, à dix mois de la présidentielle, de modifier la Constitution sur huit points, dont le mode de scrutin de cette élection. Le président congolais sera désormais élu à la majorité simple des suffrages exprimés et non plus à la majorité absolue au second tour.