Ce mardi 26 juillet 2011 a eu lieu à Kinshasa une manifestation organisée par le Syndicat national des vendeurs du Congo ( SNVC).
Cette manifestation avait pour but de dénoncer l’accaparement de plus en plus flagrant de la tenue des petits commerces par des expatriés et des étrangers, au détriment des autochtones, des travailleurs des commerçants expatriés et les vendeurs des différents marchés de la capitale.
Par conséquent, les Congolais se trouvent désavantagés et ont de plus en plus de mal à écouler leurs marchandises, car bien sûr les ‘coupables’ vendent leurs articles bien moins cher.
Cette manifestation pour de telles raisons pourrait sembler illégitime, seulement la Constitution réserve bien ce droit à l’avantage des Congolais, l’article 35 de la constitution stipule en effet que: « L’Etat encourage l’exercice du petit commerce, de l’art et de l’artisanat par les Congolais ».
Les commerçants visés sont essentiellement des Libanais, des Indo-pakistanais ainsi que des Chinois. Un quidam, participant à la manifestation, se plaint que ces derniers, arrivés il y a quelques années pour d’autres buts, se sont attribués sur place d’autres fonctions comme on peut le lire sur senego.com.
Participaient aussi à cette manifestation d’autres syndicats tels le Rassemblement national pour l’épanouissement des entreprises congolaises, (RANEECO) et l’Union pour le développement du commerce au Congo (UDCC) selon Radio Okapi. La marche s’est initiée à la Gare centrale pour se terminer à la primature, chez le premier ministre Adolphe Muzito.
En l’absence (et même en présence) de cet article 35, certains pourraient revendiquer la loi du libre commerce. Seulement, n’est-il pas nécessaire, voire vital, que l’économie congolaise nationale se développe afin qu’à sa suite toute une industrie se développe ? Assurément, cet article 35 est une mesure protectionniste.
Dans tous les cas, mieux vaut un article 35 qui protège le citoyen qu’un article 15 : ‘débrouillez-vous ! ‘.
Grâce Nzeza-Di-Nzeza
Jambonews.net