Une fille tuée et huit blessés, c’est le bilan de l’attentat à la grenade qui a eu lieu ce mardi 26 mars à 18h40 heure locale près du marché de Kimironko et de la gare routière, dans l’est de la capitale rwandaise.
« Nous avons arrêté deux personnes et les enquêteurs sont en train de les interroger », a déclaré à AFP, Theos Badege, porte-parole de la police rwandaise. « C’est vraiment un endroit fréquenté. Apparemment ils (les auteurs de l’attentat) visaient un très grand nombre de personnes » à une heure d’affluence, a-t-il ajouté, Les possibles mobiles ou auteurs de l’attentat restent inconnus.
L’attentat n’a pas été revendiqué dans l’immédiat.
Les dernières attaques en date à Kigali, réputée pour être l’une des capitales les plus sûres d’Afrique, remontaient au 30 mars 2012. En effet, six personnes avaient été blessées lors de deux attaques à la grenade.
Les autorités rwandaises avaient alors accusé d’anciens officiers de l’armée, entrés en dissidence, notamment le Général Kayumba Nyamwasa l’ancien chef d’Etat-major de l’armée de Paul Kagame, et Colonel Patrick Karegeya l’ancien chef des renseignements, d’être derrière ces séries d’attentats. Mais depuis leur exil, ces hauts gradés ont toujours nié toute implication dans ces attentats, et accusé le régime de fomenter ces attentats pour ensuite les imputer aux opposants. C’est l’hypothèse qui a été soutenue également par d’autres partis d’opposition.
Laure Uwase
Jambonews.net